Nos astuces pour l’ascension du col du Soulor à vélo
 

Nous avons donc rencontré Michel, notre expert vélo, qui fait parti du club cycliste du Lavedan et avons eu la chance de l’accompagner lors d’une sortie avec comme objectif principal : l’ascension du col du Soulor.

Salut Michel, peux-tu nous en dire un peu plus sur ce col très prisé des Pyrénées ?

"Bonjour, ce qui me plait le plus avec le Soulor, ce sont les nombreuses possibilités pour y parvenir ! Et puis en plus, en haut on a une vue superbe sur la vallée du Val d’Azun et les pics du Gabizos.

Arrivé au col, on se retrouve vraiment sur les premières montagnes de la chaîne et donc avec un panorama en 360° sur la plaine d’un côté et les hauts sommets frontaliers de l’autre."

Peux-tu nous décrire techniquement l’ascension du col du Soulor ?

"L’ascension classique depuis le petit village d’Arrens-Marsous est relativement régulière. Les deux premiers lacets sont les plus raides de la montée. La montée est régulière avec un petit coup de cul, suivi d’un replat et après 1 kilomètre on peut déjà deviner le sommet.

La chaussée est impeccable, le tour de France est passé par là, c’est vraiment agréable. En haut du col, on aperçoit l’Aubisque au loin qui peut également se faire à la journée.

Pour rallonger un peu la course, je pars souvent d’Argelès pour profiter encore plus longtemps de la descente au retour."

Quels sont les points d’intérêts majeurs de l’ascension ?

"Les meilleures vues se trouvent au début du col ainsi qu’à l’arrivée. Au début de la montée, on se retrouve avec une vue bien dégagée sur le Pic du Midi et le Montaigu. Sur la dernière ligne droite, on se retrouve avec une vue imprenable sur le cirque du petit Gabizos. Après toutes mes sorties, je reste encore impressionné par ces falaises imposantes dans l’ascension du col du Soulor."

Existe-t-il des variantes ?

"La classique au départ d’Arrens-Marsous, ou d’Argelès pour les plus motivés. On peut aussi rejoindre le col en passant par Laruns, Gourette et le Col d’Aubisque, un enchaînement incontournable des Pyrénées.

On peut aussi y accéder en partant côté Nay, au départ de Ferrière généralement. Cette montée est plus difficile car plus longue et irrégulière. Le revêtement n’est pas top mais cela fait que l’itinéraire est moins fréquenté et plus sauvage, avec des vues magnifiques encore une fois.

Il y a plein de variantes, ça dépend des goûts et du niveau d’engagement."

Un conseil à donner pour la montée ?

"En partant d’Argelès, on a une approche de 8 km très casse pattes… Il faut faire attention de ne pas se griller si l’on veut apprécier les 8 km de montée à partir d’Arrens !

A noter que le Tour de France passera par là au mois de juillet, mais avant il aura fait le col de Bordères, côté Estaing. C’est une approche difficile et ce dernier va en surprendre plus d’un ! Je pense que le peloton sera quasi inexistant en arrivant à Arrens, à voir."

Merci à Michel de nous avoir accordé quelques minutes pour répondre à nos questions. Maintenant c’est à votre tour d’affronter ce col mythique pyrénéen en faisant l’ascension du col du Soulor. Alors prêt ?

Bonnes ascensions à vélo dans les Pyrénées à toutes et à tous !

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