Nos astuces pour l’ascension du col de Peyresourde à vélo
 

Vous avez toujours rêvé de gravir les cols mythiques des Pyrénées à vélo ? Nos experts vous donnent toutes leurs astuces et bons plans pour vous faciliter l’ascension (points de vues, ravitaillements…).

Mais attention, ils ne pédalent pas pour vous ! On commence avec le col de Peyresourde ! Retrouvez aussi nos astuces pour l’ascension du col du Soulor et du col du Tourmalet.

Col de Peyresourde par Zacharias

Zacharias est originaire de Suisse et est tombé amoureux des Pyrénées. Il affectionne particulièrement la Vallée du Louron et connait le col de Peyresourde comme sa poche !

Salut Zach, tu es un cycliste passionné des col mythiques du Tour, mais on sait que tu as un col favori dans les Pyrénées. Dis-nous tout !

"Oui et sans hésiter, le col de Peyresourde. Surtout pour les crêpes de Monsieur Viguerie en haut du col, ça retape après l’ascension et à soixante centime l’unité, pourquoi s’en priver !"

Peux-tu nous décrire techniquement l’ascension ?

"Je fais surtout du vélo de route, mais je l’ai déjà fait en VTT, et c’est très sympa aussi. Ce que je peux en dire pour le vélo de route, et en partant de la vallée du Louron, versant nord-ouest, c’est qu’il présente un dénivelé de 659 m et qu’il s’étend sur 9,50 km en partant d’Avajan. Je le trouve assez progressif, mais la partie la plus difficile se situe clairement à l’orée de la forêt de Balestas, parce qu’on voit le sommet de loin, sauf qu’il n’arrive jamais ! Le passage est rectiligne et particulièrement exposé au vent ce qui met un petit coup au moral… Sinon, la pente est relativement constante, la route est agréable, bien entretenue et roulante. On se confronte majoritairement à des pentes allant jusqu’à 11%. Le pourcentage moyen est de presque 7%."

Quels sont les points d’intérêts majeurs de l’ascension ?

"Les crêpes en haut du col ! Bien sûr, mais pas que ! Tout au long de l’ascension, on profite de très beaux points de vue sur la vallée du Louron. Notamment sur le lac et le château de Génos-Loudenvielle. Et c’est un col plutôt fréquenté donc c’est sympa de pouvoir faire un bout de chemin avec d’autres cyclistes. Si on monte jusqu’à la station de Peyragudes, on peut aller voir l’altiport célèbre pour le tournage de « demain de meurt jamais » en 1997 !"

Existe-t-il des variantes ?

"Côté Haute-Garonne, au départ de Luchon, je ne l’ai pas encore expérimenté. Sinon, on peut partir de Loudenvielle ou d’Avajan côté Hautes-Pyrénées. Avant d’arriver à Balestas, on peut emprunter la nouvelle route qui mène à la station de ski de Peyragudes. Ça rallonge légèrement mais cette variante offre une vue imprenable sur le Louron et casse bien la monotonie de la ligne droite jusqu’au sommet. C’est cette route que les coureurs du Tour ont emprunté l’été dernier pour monter jusqu’à l’altiport, arrivée de l’étape 12, Pau-Peyragudes."

Un conseil à donner pour la montée ?

"Il n’y a pas de point de ravitaillement avant d’arriver aux crêpes, donc si le col fait partie d’une étape plus grande, penser à s’alimenter en bas, à Loudenvielle ou à Avajan si on vient du bas de la vallée, puis en haut du col chez Monsieur Viguerie. Pour ceux qui aiment se balader comme moi, je conseille la boucle qui monte vers la station de ski, à 2,65 km du sommet, à Balestas. C’est beaucoup moins monotone et ça vaut vraiment le détour au niveau de la vue."

Merci Zacharias pour ces précieux conseils. Et vous, vous avez déjà fait l’ascension de ce col mythique ?

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